Les relations sociales au travail méritent une attention particulière, notamment à  cause des réductions de moyens attribués dans les ministères qui accentuent la pression sur chaque agent. L'administration peut avoir la tentation de conserver en son sein les agents considérés comme les "meilleurs", dans une échelle de valeur tellement peu sociale o๠l'être humain disparait dans ce qu'il a de plus profond. Qui peut se considérer comme "meilleur" ? Comme moins "bon" ? Comme "médiocre" ? Ne sommes nous pas un peu tout cela à  la fois et en même temps ne méritons nous pas d'avoir le droit d'accès au travail, c'est-à -dire, à  une dignité par notre participation au fonctionnement de la société ? Un mariage qui se défait, une maladie grave qui survient, nous chavire et nous fragilise avec une résonance dans la vie professionnelle. Une réduction d'effectifs dans un service, une maltraitance au travail, une ambiance anxiogène, nous accable et nous met en difficulté. Ce ne sont que quelques exemples parmi d'autres. Toujours est-il que chacun doit pouvoir trouver sa place dans la société et l'employeur doit tenir compte des aléas de la vie personnelle et du contexte professionnel qu'on nous impose.Il est bon de rappeler que l'employeur est responsable de la santé physique et mentale de ses agents.

Le service social du personnel joue là  un rà´le important comme le service de santé des personnels. On regrettera donc dans la circulaire académique que nous diffusons l'absence explicite du soutien que peut apporter pour les chefs d'établissement, de service ou de division le service social des personnels.

Remarquons qu'un agent qui est en difficulté et qui apporte un dysfonctionnement doit signer préalablement un rapport émis par sa hiérarchie avant tout envoi à  la DRH.

Du cà´té du SNASUB-FSU, nous invitons tous les collègues en difficulté sur leur poste à  nous contacter dans les plus brefs délais. En effet, attendre conduit souvent à  une aggravation de sa situation. Par ailleurs, nous proposons aux collègues de les aider dans leurs démarches. Un chef d'établissement (ou autre) vous propose un rendez-vous ? Demandez à  vous faire accompagner, rien ne l'interdit. Demandez des précisions quant à  l'ordre du jour et des personnes qui seront présentes. Le SNASUB-FSU reçoit des témoignages de collègues disant avoir été surpris de constater la présence de 2, 3 ou 4 personnes dans la salle du rendez vous. Autant de pressions implicites ou explicites face à  l'agent souvent seul, déstabilisé par ce qui peut devenir un tribunal d'accusation. Et sans témoin. Le personnel administratif et technique, comme tout salarié, mérite mieux que cela.

Télécharger la circulaire du 07.11.14