Conséquence d'une inflation que le gouvernement a d’abord laissé galoper au prétexte « maîtriser » la dette, et maintenant devenue hors de contrôle depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, le SMIC connaît une augmentation de 2,65% depuis le 1er mai.

Pour la fonction publique, ce sont de simples mesures d’ajustement, comme précédemment, qui sont décidées alors que la valeur du point d'indice est de nouveau gelée depuis 2017 : l’indice minimum fonction publique est porté à 352 pour maintenir les débuts de carrière des catégories C et B au-dessus du SMIC.

Résultat des courses : les sept premiers échelons du premier grade de la catégorie C, les trois premiers du deuxième grade, les deux premiers du premier grade de la catégorie B tombent en dessous de l'indice 352. Les progressions indiciaires des débuts de carrière sont donc gommées et perdent de leur sens.

C'est là le consternant résultat d'une politique gouvernementale qui a d'abord affaibli les rémunérations de tous les agents publics et qui a ensuite refusé de prendre toute mesure générale favorable pour toutes et tous !
. Ça suffit ! Pour le SNASUB-FSU, il faut augmenter significativement la valeur du point d'indice et revaloriser tout aussi significativement chaque indice de nos grilles de carrière !

Le SNASUB-FSU revendique comme centraux les enjeux combinés de l’augmentation de la valeur du point d’indice pour rattraper le pouvoir d’achat perdu, de la revalorisation des carrières et des grilles de chaque catégorie, corps et grade, ainsi que la requalification des emplois.