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Actualités

samedi 29 janvier 2022

Compte rendu du CTA du 28 janvier 2022

Le SNASUB-FSU est intervenu au cours d’un comité technique académique devant la rectrice le 28 janvier pour rappeler que les personnels souhaitent l’égalité de traitement indemnitaire établissements scolaires/services académiques et pour que tous les personnels soient pris en compte. Voici les informations essentielles à retenir à l'issue du CTA :

Catégories A et B (administratifs) : ce que vous allez toucher sur votre paie en 2022

Vous trouverez dans ce lien de téléchargement les montants mensualisés en 2022 avec effet au 1er janvier 2022 (sur la paie de mars 2022).

Télécharger le document du comité technique sur la politique indemnitaire

Télécharger la déclaration et les analyses du SNASUB-FSU

Voici la circulaire Premier ministre du 20 septembre 2021 sur le maintien des montants IFSE en cas de mobilité.

Catégorie C : de nouvelles grilles indiciaires en catégorie C sont publiées pour application au 1er janvier 2022. Retrouver les grilles indiciaires de la catégorie C 2022 La bonification d’un an (raccourcissement de la durée dans son échelon) est mise en place en janvier 2022.

Contractuels : le ministère envisage un cadrage national pour des évolutions de rémunérations en 2022.

mercredi 19 janvier 2022

Déclaration du SNASUB-FSU au CTSA du 19 janvier 2022

Mme la rectrice,

La persistance de la pandémie provoque chez nombre de collègues une inquiétude légitime quant à leurs conditions de travail et de vie. Cette ambiance anxiogène est source d’un malaise qu’il faut accompagner avec soin. Des collègues de services académiques ont-ils ainsi fait grève le 13 janvier aux côtés des enseignants.

Nous affichons un certain étonnement face au point à l’ordre du jour sur la convergence des services entre les rectorats de Caen et de Rouen, notamment dans les DEC et les DSI. Il nous semble qu’un point plus large aurait été de meilleur augure. Nous vous signalons aussi le non-respect du calendrier de la DRAIO qui a imposé un demi-jour de congé annuel le 24 décembre au matin. Nous vous signalons que la circonscription de Cherbourg Ouest connaît depuis l'été dernier de gros soucis en termes de téléphonie. Depuis la rentrée de janvier, le secrétariat n'est plus joignable. Les collègues sont en difficulté d'autant que le contexte sanitaire est des plus défavorables. Cette situation est inacceptable pour les personnels.

Nous tenons aussi à dénoncer la suppression de huit emplois administratifs au 1er septembre 2022 dans l’académie de Normandie, marquant là encore un profond mépris pour les conditions de travail des collègues dans les établissements scolaires, diminuant les possibilités de mutations. Enfin, nous sommes solidaires des collègues qui se battent actuellement contre l’article 41 du projet de loi 3DS, contre cette phase de décentralisation qui ne dit pas son nom, préalable à une décentralisation plus importante.

L’année 2022 commence très mal pour les collègues les moins bien rémunérés. Les annonces ministérielles relatives à une énième revalorisation des IFSE ne s’intéressent qu’aux Attachés et secrétaires administratifs en délaissant les adjoints administratifs et toute la filière technique ITRF. Ce intérêt partiel à la rémunération des personnel fait plus que nous interpeller. Y aurait-il des agents plus méritants que d’autres ? La contribution au fonctionnement du service public serait-elle perçue à géométrie variable ? De fait, la revalorisation 2022 évacue la moitié des personnels des services académiques au motif qu’ils sont ADJAENES et les 150 ITRF occupés sur des fonctions des catégories C, B et A.

La publication du décret sur le minimum fonction publique, désormais fixé à 343 points d’indice, met le pied de grille de la catégorie C et B au même niveau. Pire, à peine publiés, la nouvelle grille indiciaire des C voit les premiers échelons du début de carrière en C inférieurs au minimum fonction publique ! Ceci est la preuve flagrante qu’il n’existe plus de politique salariale digne de ce nom pour les personnels qui font pourtant fonctionner notre ministère. Préférant la politique indemnitaire qui divise et qui ne compte guère pour le calcul de nos retraites, les gouvernements ont été incapables de s’intéresser réellement aux couches sociales les plus humbles. C’est la raison pour laquelle nous appelons les personnels à se mobiliser le 27 janvier, y compris par la grève pour dire notre mécontentement face à la faiblesse de nos traitements bruts. Nous appelons également tous les agents à signer massivement la pétition en ligne soutenue par la FSU pour de meilleurs salaires.

lundi 17 janvier 2022

Déclaration intersyndicale contre l’article 41 du projet de loi 3DS (SGEN-CFDT, FSU, UNSA, SUD éducation)

Mme la rectrice,

Des député.es de la majorité présidentielle ont rétabli le projet d’article 41 du projet de loi 3DS (relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale). Pourtant supprimé lors de sa première lecture au Sénat et ayant recueilli des avis unanimes défavorables lors d’instances consultatives de l’éducation nationale (comité technique ministériel et conseil supérieur de l’éducation notamment), cette disposition ravive l’inquiétude des personnels concernés et au-delà… Dans la foulée, le gouvernement a même déposé un amendement de réécriture qui instaure directement une autorité fonctionnelle de la collectivité territoriale de rattachement sur l’adjoint gestionnaire d’EPLE.

Les promoteurs de l’article 41 ont beau indiquer que cet objectif ne se borne qu’aux missions décentralisées en 2004 (l’entretien, la maintenance et l’hébergement) et qu’elle sera précisée dans une convention, on voit clairement leur intention : instaurer le pouvoir de la collectivité territoriale de rattachement vis-à-vis de l’EPLE, de son pilotage et fonctionnement !

Les personnels se sont mobilisés les 8 décembre et 14 janvier, ils n’entendent pas laisser passer une nouvelle disposition qui créerait des dysfonctionnements dans les établissements scolaires. L’intersyndicale, SGEN-CFDT, FSU, UNSA et SUD éducation demande l’abandon de l’article 41.