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Actualités

lundi 18 avril 2016

Loi Travail : grève le 28 avril et 1er Mai : communiqué de presse CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Le gouvernement a présenté le 11 avril dernier, des mesures importantes en faveur des jeunes (Aide à  la Recherche du Premier Emploi, surcotisation des CDD, amélioration de la rémunération des apprentis, revalorisation des bourses, prolongation du droit aux bourses, création de places en BTS€¦.). Pour les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL ces annonces sont le fruit des fortes mobilisations des jeunes, à  l'appel des organisations lycéennes et étudiantes au cà´té des salariés. Elles répondent aux revendications portées de longue date par les organisations de jeunesse. Les organisations seront particulièrement vigilantes sur la mise en Å“uvre de ces mesures pour améliorer la formation et l'insertion à  l'emploi des jeunes.

Pour autant, le désaccord sur le projet de loi reste entier. Et le 9 avril a permis à  des milliers de personnes de toutes catégories sociales n'ayant pu se mobiliser jusqu'ici de s'inscrire dans le mouvement. L'opinion publique soutient cette mobilisation et de nombreuses initiatives se multiplient au niveau local. Le gouvernement doit poursuivre dans la voie du dialogue amorcé avec les organisations de jeunesse. Il doit aussi écouter les organisations de jeunesse et de salariés qui restent toujours opposées à  la loi Travail. Les organisations signataires rappellent une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à  manifester, à  se réunir, à  s'organiser tout en assurant la sécurité des manifestants.

Depuis plus d'un mois, les étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d'emploi et retraité-es sont mobilisés pour exiger le retrait du projet de loi Travail en discussion au parlement. Le droit du travail doit aujourd'hui prendre en compte nombre d'enjeux (évolution technique et technologique, émergence de nouvelles technologies d'information et de communication, du numérique, transition écologique, évolution des besoins de la population...) et en mesurer les transformations induites sur le travail. L'enjeu est offrir des garanties et des droits en conséquence aux salariés des secteurs privé et public.



A terme, cette remise en cause de pans entiers du Code du travail risquerait d'avoir aussi des conséquences sur le statut de la Fonction publique alors que les agents vivent déjà  des situations dégradées.

Les organisations syndicales dénoncent l'entêtement du gouvernement à  maintenir son projet de loi Travail. Il doit les recevoir et entendre les revendications des salariés : emploi, salaires et pensions, temps de travail, protection sociale, garanties collectives, conditions de travail, égalité professionnelle femme/homme, santé au travail, médecine du travail, formation permettant des créations d'emplois stables et de qualité, droits et libertés syndicales€¦ des propositions porteuses de progrès social et correspondant à  la réalité du travail d'aujourd'hui et de demain.

Car dans un contexte de crise aggravé par une politique d'austérité, lutter contre la flexibilité, contre la précarisation des emplois est une nécessité.

Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l'ensemble des salarié-es, privé-es d'emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à  se mobiliser à  nouveau par la grève et à  participer massivement aux manifestations le 28 avril prochain.

Dès à  présent, elles appellent à  l'organisation d'assemblées générales dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette journée et décider de la poursuite de l'action pour obtenir le retrait de la loi et l'obtention de nouveaux droits.

Elles se saisiront du 1er mai, pour donner à  cette journée de solidarité internationale, un caractère particulier en pleine mobilisation contre le projet de loi Travail.

Les Lilas 14 avril 2016

lundi 11 avril 2016

Temps de travail des fonctionnaires : le rapport Laurent prêt à  être publié

Dans le cadre de sa mission d'évaluation du temps de travail dans la fonction publique, Philippe Laurent a réalisé fin mars une seconde série d€˜entretiens avec les organisations syndicales. Son rapport qui inclut 31 préconisations est bouclé. Sa publication n'attend plus que le feu vert du Premier ministre.

Quand le rapport Laurent sur le temps de travail des fonctionnaires sera-t-il rendu public ? La balle est désormais dans le camp du Premier ministre, qui devrait fixer prochainement un rendez-vous avec le président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT).

Dans une lettre de mission datée du 13 juillet 2015, Manuel Valls confiait à  Philippe Laurent, maire (UDI) de Sceaux (92) et président du CSFPT, la mission de réaliser un état des lieux du temps et de l'organisation du travail des agents dans les trois versants de la fonction publique avec l'aide de six inspecteurs généraux (IGF, IGA, IGAS et inspection générale de l'Insee) et des directions générales de l'administration et de la fonction publique et des collectivités.

31 préconisations

Le courrier précisait qu'aucune évaluation n'avait été effectuée depuis le rapport Roché, en 1999, et qu'un bilan de la mise en place de la réduction et de l'aménagement du temps de travail paraissait nécessaire, vu la variété des missions des fonctionnaires. Les auditions ont été réalisées au second semestre 2015. Un département, le Loiret, a été étudié à  la loupe. Le rapport, aujourd'hui prêt à  être publié, n'attend plus que l'avis du Premier ministre, à  qui Philippe Laurent a demandé un rendez-vous, sur ses 31 préconisations, qui pourraient donner lieu à  l'ouverture de négociations.

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