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Actualités

vendredi 7 février 2020

Grève contre la réforme des retraites : 20 février

Les journées des 5 et 6 février ont été de nouveaux temps forts de mobilisations et de grèves, de la jeunesse et des salarié.es.

Chaque semaine et ce depuis le 5 décembre, des A.G se multiplient sur les lieux de travail, dans les lycées et universités malgré les diverses pressions. En aucun cas la réponse à  la crise sociale ne peut être une répression à  l'encontre de celles et ceux qui expriment un désaccord. Chaque jour des actions et des initiatives sont organisées dans tous les territoires. Le rejet de la réforme et la détermination d'obtenir le retrait sont intacts et se propagent de manière inéluctable.

Notre intersyndicale partage et porte des propositions sur le financement et l'amélioration de notre système de retraite solidaire et intergénérationnel. Elle travaille à  l'organisation d'une contre-conférence nationale courant mars, déclinée localement, pour débattre largement et publiquement des solutions et propositions envisageables pour un projet sérieux d'amélioration des régimes de retraite.

De même, au-delà  de l'opinion publique défavorable au projet de réforme, les différentes caisses de retraites comme les institutions, dont la plus haute, celle du Conseil d'Etat, ont toutes acté un avis critique voire négatif. Continuer à  vouloir imposer ce projet relève de la part du gouvernement d'un vrai déni de démocratie.

Nos organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF sont persuadées que cette mobilisation inédite et historique vaincra. Elles appellent au renforcement et à  la continuité de la mobilisation et de la grève là  o๠les salarié.es le décident. Elles engagent à  tenir des AG, à  poursuivre durant la période à  venir des actions diverses de mobilisations et d'informations larges de la population, à  multiplier les initiatives locales et interprofessionnelles pour créer les conditions d'une journée d'ampleur.

Elles appellent à  préparer d'ores et déjà  de nouveaux temps forts de mobilisation, autour du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Elles seraient effectivement les plus grandes perdantes, avec ce projet de loi sur les retraites.



C'est dans ce contexte de mobilisation continue que nos organisations syndicales et de jeunesse, appellent l'ensemble de la jeunesse, des salarié.es, des privé.es d'emploi, des retraité.es à  une nouvelle journée de convergence de grèves et de manifestations le 20 février. L'intersyndicale se réunira le 20 février pour définir les suites.

Montreuil, le 6 février 2020

mardi 4 février 2020

RETRAITES ET BAS SALAIRES : travailler plus, plus longtemps, pour des pensions diminuées€¦ Pour la FSU c'est non !



Travailler plus pour vivre moins

Pour convaincre les fonctionnaires, l'argument majeur du gouvernement est la prise en compte des primes dans le calcul de la pension, contrairement au système actuel. Pour autant, les simulations montrent que même avec les primes, le nouveau système est désavantageux ! Ainsi, dans ce nouveau système, même avec une carrière complète (43 ans de cotisation) il faudrait travailler au moins jusqu'à  67 ans pour les agents de catégorie C pour espérer préserver un niveau de pension décent et à  condition que leur carrière ait été rapide. Il en est de même pour beaucoup de collègues de catégories B et A.

Le système promis par le gouvernement est très inégalitaire. Il reproduit toutes inégalités subies tout au long des carrières. Par exemple, les niveaux de primes sont variables d'une administration et d'une collectivité à  l'autre, et sont souvent à  la main de la hiérarchie locale. Ce n'est pas au « management » de décider de notre niveau de retraite.

Le gouvernement ment lorsqu'il présente ses simulations ! Il affiche en effet des calculs fondés sur une valeur du point d'indice qui serait réévaluée en fonction de l'inflation. Le gouvernement s'adonne à  ce tour de passe-passe alors même qu'il annonce poursuivre le gel de la valeur du point d'indice jusqu'en 2022. Depuis 2000, le point d'indice a déjà  perdu 10% de valeur au regard de l'inflation. Autant de pouvoir d'achat en moins pour les actifs, autant de baisse des futures pensions programmée !
En réalité, l'approche du gouvernement organise la baisse régulière du pouvoir d'achat des retraité.es de la fonction publique, même s'il n'y avait pas d'effets démographiques.

La pénibilité à  la trappe

Le 21 janvier, le secrétaire d'État à  la fonction publique a annoncé la suppression de la catégorie active, qui reconnaà®t la pénibilité de certains métiers et permet aux agents de partir plus tà´t à  la retraite. Ce principe serait remplacé par l'ouverture aux fonctionnaires du compte pénibilité (C2P) individuel existant dans le privé. Alors que la catégorie active permettait de partir à  52 ou 57 ans selon les cas, le C2P ne permet un départ en retraite qu'à  partir de 60 ans : un recul déjà  inacceptable. Et le même gouvernement a vidé ce C2P de toute substance en supprimant les critères majeurs de pénibilité dans le cadre des ordonnances Travail de 2017.

Harcèlement à  l'école des professeurs de Caen : l'ex-directeur bientà´t jugé

L'ancien directeur de l'École supérieure du professorat et de l'éducation (Espé ou ex-IUFM) de Caen sera jugé, jeudi 13 février 2020, pour harcèlement sexuel et moral. Une douzaine de personnes ont déposé plainte.

Ouest-France