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Actualités

vendredi 31 janvier 2020

Réforme des retraites : des composantes de l'université prennent position !

Motion du Centre Michel de Boà¼ard- CRAHAM (UMR 6273)

Au vu des menaces nouvelles qui pèsent sur le monde académique et scientifique, nous, membres, chercheur.se.s, enseignant.e.s-chercheur.se.s, ingénieurs, assistant.e.s-ingénieurs, technicien.ne.s, membres associé.e.s, doctorant.e.s, post-doctorant.e.s, et contractuel.le.s du Centre Michel de Boà¼ard- CRAHAM (UMR 6273) réunis en assemblée générale le 31 janvier 2020, exprimons notre inquiétude face aux premières orientations du projet de loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) 1, dont les rapports préparatoires viennent d'être publiés 2. Certains des constats et orientations (comme le financement de la recherche à  hauteur de 3% du PIB) sont, certes, positifs. Néanmoins, nous soulignons que les premières propositions que le projet contient ne répondent en rien aux diagnostics et recommandations faits par le Comité National de la Recherche Scientifique ou encore par le collectif des Sociétés savantes 3, 4, 5, 6.

Cela témoigne d'une atteinte à  l'idée même de consultation et de discussion contradictoire et d'un manque de considération envers les membres de la communauté ESR qui ont répondu aux demandes pressantes du CNRS lors de l'enquête préparatoire menée en avril 2019.

Nous constatons, en outre, que les propositions émanant des rapports préparatoires, au lieu de pallier la crise de l'ESR en traitant les causes profondes, ne peuvent, si elles sont appliquées, qu'aggraver le mal.

Nous nous opposons notamment :
€“ aÌ€ toute politique visant aÌ€ restreindre le système d'évaluation par les pairs pour lui substituer un pilotage non-scientifique, quantitatif et managérial ;
€“ aÌ€ toute mesure visant aÌ€ précariser davantage les acteurs et actrices de la recherche non titulaires ainsi que les étudiants et les étudiantes ;
€“ aÌ€ tout développement des systèmes de vacations (y compris CDD et CDI de chantier) au détriment d'une extension du statut de fonctionnaire ;
€“ aÌ€ tout renforcement de la conduite de la recherche par des systèmes d'appel aÌ€ projets au détriment d'un financement pérenne et ambitieux ;
€“ au maintien en l'état des dispositifs d'incitation à  la recherche partenariale et à  l'innovation, dont la performance est très insuffisante (CIR en particulier) ;
€“ aÌ€ toute accentuation des formes de compétitions (entre candidats, entre laboratoires, entre universités, entre disciplines), y compris l'octroi de « bonus » au mérite ;
€“ aÌ€ toute dégradation du travail des personnels de gestion et d'administration ;
€“ aÌ€ toute intervention d'entreprises dans la politique scientifique et la politique de formation des services publics de l'ESR.

Nous réaffirmons avec conviction notre attachement au service public de l'ESR et aÌ€ la défense d'une politique réellement ambitieuse et libre en SHS, qui, dans le respect de la liberté de pensée et de réflexion du monde académique, ne soit pas soumise aux contraintes appauvrissantes de « demandes sociales » définies par le haut.

Nous nous inquiétons plus globalement d'une dégradation générale des services publics, et des conditions de travail de leurs agent.e.s.

Caen, le 31 janvier 2020

Adoptée par 100 % des 51 votes exprimés

1 https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid39124/loi-de-programmation-pluriannuelle-de-larecherche.html
2 http://www.af-rv.fr/wp-content/uploads/2019/07/CNRS-Propositions-LPPR-2019-0742.pdf
3 https://www.cnrs.fr/comitenational/Actualites/Propositions_Comite-national_Juillet-2019.pdf
4 https://ahcesr.hypotheses.org/1985
5https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/01/14/il-faut-donner-plus-de-place-a-l-expertise-deschercheurs-dans-le-debat-public-la-decision-politique-et-l-action-collective_6025851_1650684.html
6 http://sauvonsluniversite.com/spip.php?article8594

Motion du département des arts du spectacle

Le département des arts du spectacle s'oppose :
- à  la réforme des retraites, qui se traduirait par une baisse inacceptable du niveau des pensions pour toutes les catégories professionnelles
- au futur projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche parce qu'il anticipe la réforme des retraites et qu'il constitue (d'après les rapports préparatoires) une nouvelle étape dans le démantèlement du service public de l'enseignement supérieur et de la recherche, qui dégraderait encore davantage nos conditions de travail et le développement de l'ESR public.

En conséquence, le département :
- demande aux différents conseils et à  la Présidence de l'Université de Caen de défendre les statuts et les droits des personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche en prenant position contre la réforme des retraites et contre les orientations données dans les rapports préparatoires au futur projet de loi LPPR,
- décide de ne pas tenir les jurys des diplà´mes qu'il est habilité à  délivrer,
- décide de participer aux journées de mobilisation nationale.

Caen, le jeudi 24 janvier

Motion des membres du CERREV

(Centre de Recherches Risques et Vulnérabilités - EA 3918)

Le laboratoire CERREV (EA 3918), réuni en AG le 21 janvier 2020, appelle aÌ€ la mobilisation contre le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR). Ce projet accroà®t encore la marchandisation de la connaissance et la précarisation de l'ensemble des personnels, titulaires ou contractuels, de l'Enseignement supérieur et de la recherche (ESR). En outre, il renforce les logiques tout à  la fois managériales, quantophréniques et bureaucratiques au point d'anéantir la légitime autonomie du travail des chercheurs et l'idée même que nous nous faisons du service public de la recherche.

En effet, dans la perspective « darwinienne » et €œinégalitaire€ revendiquée par le « PDG » du CNRS Antoine Petit, vivement contestée au sein de la communauté́ scientifique, le projet de LPPR prévoit :
- le pilotage autoritaire et centralisé de la recherche et la mise en place d'une évaluation punitive conditionnant l'affectation des moyens aÌ€ des indicateurs de €œperformance€ des unités et des personnels ;
- la remise en cause des fonctions du CNU et du principe de collégialité́ et de l'évaluation par les pairs ;
- la remise en cause du statut des enseignant·es-chercheur·ses et des chercheur·ses avec la disparition de la référence aux 192h équivalent TD, l'introduction de modulations de service contraintes et des tenure tracks ;
- l'amplification de la contractualisation et de la précarisation dans l'ESR avec le CDI de projets, etc. qui affecteraient en premier lieu les BIATSS et ITA, mais aussi les chercheur·ses et enseignant·es- chercheur·ses, titulaires comme précaires ;
- le renforcement du financement par projet et la concurrence généralisée entre unités et entre personnels, notamment par l'amplification d'une logique de rémunérations individualisées (primes) ;

Cette réforme, dont nous dénonçons la parodie de concertation menée par le Ministère, s'inscrit dans un contexte plus large de destruction de l'ensemble de nos services publics, notamment de l'éducation, et de notre système de protection sociale (assurance chômage, retraites). A ce titre, notre mobilisation est pleinement solidaire du mouvement social en cours contre la réforme des retraites.

En conséquence, l'Assemblée Générale invite l'ensemble des membres de l'EA à :
1. pratiquer la grève de la recherche : suspendre les activités scientifiques (annuler, reporter ou transformer les colloques et journées d'étude, suspendre le travail d'expertise et d'évaluation, organiser des actions dans les différentes instances de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, etc.) ;
2. relayer à  l'échelle des composantes la mobilisation sous la forme de différentes actions (réunions d'information auprès des étudiants, grève des enseignements en les remplaçant par des débats, informations et discussions sur les réformes en cours, etc.) ;
3. interpeller la direction de la recherche de notre établissement et les candidats à  la présidence de l'Université de Caen Normandie
4. participer aux caisses de grève comme aux AG interprofessionnelles et intersyndicales.
5. participer aux « états généraux des facs et labos en lutte » des 1er et 2 février

Motion du département de Philosophie

Suite à  leur réunion du 15 janvier, le département de philosophie, conformément au vote de l'AG des personnels de l'université de Caen tenu le même jour, a décidé la rétention des notes et la non réunion des jurys du premier semestre, afin de manifester son opposition à  la réforme des retraites, la LPPR et la réforme du CAPES.

Motion de l'AG du personnel du département de Géographie

Dans le contexte actuel, o๠pèsent de graves menaces sur les services publics (éducation, recherche, santé, justice, transports, etc.), et au-delà  de la seule question des retraites €“ puisque s'annonce la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) €“, nos statuts, nos missions et nos conditions de travail sont gravement menacés. Les conséquences de ces réformes ne pourront être que désastreuses pour les usagers, au premiers rangs desquels les étudiants, et renforceront la précarisation et la paupérisation de la jeunesse.

Conscient.es de la nécessité de soutenir et de participer au mouvement en cours contre la réforme des retraites et la LPPR, les membres du département de géographie de l'Université de Caen réuni.es le 24 janvier 2020 en assemblée générale, appellent :
- au retrait du projet de contre-réforme des retraites et à  l'abandon des orientations annoncées dans le cadre de la LPPR ;
- à  soutenir le mouvement de grève en cours dans les Universités et laboratoires de recherche et à  abonder les caisses de grève déjà  constituées ;
- à  participer massivement aux actions organisées à  l'Université et en dehors (débrayage, manifestations, occupations, etc.) ;
- à  s'impliquer dans les actions de l'Université Alternative de Caen et à  transformer les cours en espaces de débats et de discussions avec et entre étudiant.es ;
- à  ne pas faire remonter les notes à  l'administration et donc à  ne pas tenir les jurys ; - à  ne pas assurer les présidences de jurys de Bac ;
- à  participer aux assemblées générales de personnels et d'étudiant.es ;

Nous appelons donc les collègues à  nous rejoindre dans l'action et à  intensifier la mobilisation. La prochaine assemblée générale des personnels de l'UFR SEGGAT aura lieu le mardi 28 janvier 2020 à  10h dans l'amphi physique (bà¢timent A).

Adoptée à  l'unanimité le 24 janvier 2020

Motion de l'AG du personnel de l'UFR SEGGAT
(Sciences économiques, Gestion, Géographie et Aménagement des territoires)

Dans le contexte actuel, o๠pèsent de graves menaces sur les services publics (éducation, recherche, santé, justice, transports, etc.), et au-delà  de la seule question des retraites €“ puisque s'annonce la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) €“ nos statuts, nos missions et nos conditions de travail sont gravement menacés. Les conséquences de ces réformes ne pourront être que désastreuses pour les usagers, aux premiers rangs desquels les étudiants, et renforceront la précarisation et la paupérisation de la jeunesse.

Conscient.e.s de la nécessité de soutenir et de participer au mouvement en cours contre la réforme des retraites et la LPPR, les personnels de l'UFR SEGGAT de l'Université de Caen réuni.e.s le 28 janvier 2020 en assemblée générale, appellent :
- au retrait du projet de contre-réforme des retraites et à  l'abandon des orientations annoncées dans le cadre de la LPPR ;
- à  soutenir le mouvement de grève en cours dans les Universités et laboratoires de recherche et à  abonder les caisses de grève déjà  constituées ;
- à  participer massivement aux actions organisées à  l'Université et en dehors (débrayages, manifestations, occupations, etc.) ;
- à  s'impliquer dans les actions de l'Université Alternative de Caen et à  favoriser les débats et discussions avec et entre étudiant.e.s ;
- à  ne pas faire remonter les notes à  l'administration et donc à  ne pas tenir les jurys ; · à  ne pas assurer les présidences de jurys de Bac ;
- à  participer aux assemblées générales de personnels et d'étudiant.e.s ;

Nous appelons donc les collègues à  nous rejoindre dans l'action, à  rendre visible l'opposition à  ces projets et réformes et à  intensifier la mobilisation.

Adoptée à  l'unanimité, le 28 janvier 2020.

Motion de l'AG du personnel du département d'études anglophones

Nous, membres du département d'études anglophones de l'université de Caen-Normandie, réuni.e.s en assemblée générale le 28 janvier 2020, nous opposons à  l'idéologie des réformes en cours (loi de transformation de la fonction publique) ou annoncées par le gouvernement (retraites, LPPR, CAPES).

Nous estimons qu'en instituant une précarité généralisée à  l'université, elles contribuent à  détruire le service public de qualité auquel nous aspirons tous et à  lui substituer un système injuste et inégalitaire. Après nos collègues de Bordeaux et de Montpellier, et pour les mêmes raisons, nous formulons donc les revendications suivantes :
- Rejet de la LPPR qui préconise de détruire le statut d'EC et généralisera la précarité des personnels de l'ESR ;
- Refus de l'introduction de CDD d'EC de 5 à  7 ans inspirés des tenure-tracks, dont nous pouvons mesurer les effets délétères dans les universités anglophones : mise en concurrence exacerbée, situation anxiogène contre-productive pour la recherche et l'enseignement, titularisation très tardive€¦ si titularisation il y a ;
- Mise en place urgente d'un plan de recrutement massif de titulaires à  la hauteur de l'augmentation du nombre d'étudiant.e.s et des besoins publics de recherche ;
- Maintien d'une procédure nationale de qualification des EC garante de l'égalité de traitement ;
- Retrait du projet de réforme du CAPES qui vide le concours de tout contenu disciplinaire et précarise les futur.e.s candidat.e.s ;
- Rejet d'un mode de financement de la recherche, reposant uniquement ou prioritairement sur des appels à  projets.

Par ailleurs, nous estimons que l'université ne peut plus assurer ses missions en raison d'une politique de financement délibérément insuffisant et inégalitaire, dont les étudiant.e.s sont les premier.e.s à  souffrir et qui entraà®ne de graves conséquences pour l'ensemble de la société.

Le procès contre l'affectation du chef de DEC sur les deux DEC aura lieu le 13 février 2020


Le SNASUB-FSU sera présent lors de ce procès et fera un compte rendu aux personnels.

Bilan de notre action du 30 janvier au rectorat de Caen

Rassemblement devant le rectorat contre la réforme des retraites : 35 personnes présentes, le SNASUB-FSU a fait une intervention pour expliquer la situation et appeler à  la grève le 6 février, à  soutenir les caisses de grève et notamment celle de l'université qui concerne nos collègues administratifs et techniques.

AG des personnels du rectorat : le SNASUB-FSU a noté l'absence d'information en direction des représentants du personnel, le refus de la rectrice de porter à  l'ordre du jour du CTA du 27 janvier la question de la fusion, un annuaire du rectorat de Rouen qui ne manque pas d'interroger avec sa captation de cadres affectés à  Caen, des fiches de postes inexistantes y compris dans les nouvelles divisions... Une trentaine de présents avec le sentiment général de ne pas être informés des évolutions, l'inquiétude demeure quant aux évolutions d'ici 2022. Les applications restent formatées selon les périmètres des anciennes académies, des évolutions sont envisagées au sein de la DSI, une suppression d'emploi prévue dans une division en cours d'année 2019-2020 (avec répartition des missions sur les collègues du service), etc. Nous avons de la matière pour discuter avec les autorités académiques, division par division.

Réforme des retraites : grève le 6 février 2020

Calvados :

Caen à  14h30 Place Saint Pierre
Lisieux, Place François Mitterrand à  10h30
Vire, Sous-préfecture à  17h30
Forum interpro à  16h à  la Maison des syndicats, 12, rue du colonel Rémy à  Caen

Manche :
à  venir (voir ici : https://fsu50.fsu.fr/retraites-la-suite-des-mobilisations-dans-la-manche/)

Orne :
ALENà‡ON, Préfecture, 11h30
FLERS, 17h, Rond point des 5 becs

mardi 28 janvier 2020

2 documents sur la contestation de la fusion des académies par la FSU (recours auprès du Conseil d'Etat)

courrier en défense du Ministère de l'éducation nationale

Ordonnance du 19 décembre 2019 du Conseil d'Etat

Selon le ministère et le conseil d'Etat, la fusion des académies n'entraine pas de dégradation des conditions de travail !

Rectorat de Caen : rassemblement contre la réforme des retraites + AG sur la fusion des académies - jeudi 30 janvier

lundi 27 janvier 2020

Réforme des retraites : actions à  partir du 27 janvier

Calvados :
https://fsu14.fsu.fr/du-21-au-25-janvier-les-actions-education-nationale-et-interpro/

Manche :
https://fsu50.fsu.fr/retraites-la-suite-des-mobilisations-dans-la-manche/

Orne :
Alençon : 17h00 Place Foch
Argentan : 10h00 place de la Mairie + 12h barbecue
Flers : 17h00 Rond-point des 5 Bec
L'Aigle : 17h30 place de la Poste

CTA : portes closes au rectorat. La démocratie en marche.

Aujourd'hui devait se tenir le comité technique académique traitant des suppressions des moyens dans l'académie.

A l'arrivée de la FSU, le portail du rectorat était fermé imposant aux élu-es des personnels de montrer patte blanche pour pénétrer dans l'enceinte du rectorat. En outre, les documents préparatoires ne contenaient pas les informations nécessaires au travail des élu-es des personnels et comportaient des contradictions, notamment sur le nombre de postes supprimés.

Il s'agit là  d'une situation totalement inédite qui témoigne du mépris du pouvoir en place vis-à -vis des personnels et de leurs élu-es.

Dans ces conditions, la FSU a décidé de boycotter ce comité.

Les représentant-es de la FSU

vendredi 24 janvier 2020

24 janvier : 8000 manifestants à  Caen

24 janvier : blocage de l'université de Caen et de lycées

Blocage de la fac en cours (bà¢timents A, N, D, L, K, M, Vissol).

Le blocage est prévu pour toute la journée.

24 janvier : blocage de la DSDEN 14

Soutenez la caisse de grève mise en place à  l'université de Caen


lors de l'AG du personnel qui s'est tenue le 15 janvier, un pot pour la caisse de grève a tourné et 148,80 euros ont été collectés. Cela porte la collecte totale à  852,50 euros !

Versez ici :https://www.lepotsolidaire.fr/pot/59u2g4bp

N'hésitez à  relayer le lien du pot avec des messages personnalisés, notamment auprès des collègues BIATSS et enseignant.es précaires qui souhaitent se mobiliser, en leur rappelant qu'ils pourront solliciter cette caisse sur la base de leurs prochains bulletins de salaire !

E3C : la surveillance des épreuves par les personnels non enseignants ?

En ce moment, dans l'essentiel des académies, commencent à  se tenir ou sont prévues de se tenir les E3C dans le cadre de la mise en Å“uvre du baccalauréat "réformé Blanquer". Des syndicats enseignants, et au premier rang desquels ceux de la FSU, dénoncent depuis des semaines les conditions d'impréparation de cette première session et, par exemple, les difficultés concrètes que pose l'ouverture tardive et chaotique de la banque nationale de sujets en matière de qualité d'apprentissage et de certification. Ils soulignent combien les biais de rupture d'égalité entre les candidats sont nombreux tant les mises en Å“uvre locales relèvent de réalités différentes et parcimonieuses.

Cette situation de mise en Å“uvre à  marche forcée a abouti à  une revendication du SNES-FSU d'annulation de la première session des E3C, de sa transformation en épreuves terminales pour élèves, afin de défendre et de garantir le caractère national du baccalauréat.

(Vous pouvez consulter le matériel du SNES-FSU dédié à  cette situation : https://www.snes.edu/Stop-E3C-kit-d-action.html).

Dans de nombreux établissements, les enseignant-es se mettent donc en grève pour refuser de surveiller les épreuves... Et des élèves se mettent aussi en mouvement pour exiger l'annulation de cette session des E3C.

Dans de nombreuses académies, des directions d'établissement travaillent l'hypothèse de solliciter des collègues administratifs et techniques pour assurer la surveillances des E3C en cas d'absence massive des personnels enseignants.
Beaucoup se posent donc la question de la possibilité pour les personnels administratifs et techniques de refuser de surveiller ces épreuves.



Le cadre juridique est à  appréhender au regard du statut général des fonctionnaires qui précise dans l'article 28 de son titre 1er : « Tout fonctionnaire, quel que soit son rang dans la hiérarchie, est responsable de l'exécution des tà¢ches qui lui sont confiées. Il doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas o๠l'ordre donné est manifestement illégal et de nature à  compromettre gravement un intérêt public. Il n'est dégagé d'aucune des responsabilités qui lui incombent par la responsabilité propre de ses subordonnés. »

La circulaire sur la « Préparation, déroulement et suivi des épreuves » du Bac indique : « Le chef de centre désigne les surveillants parmi le personnel enseignant de l'établissement centre d'examen. Il peut, toutefois, compléter les équipes de surveillants par des professeurs provenant d'un établissement voisin ou, à  titre exceptionnel, par tout personnel relevant de l'éducation nationale. » (https://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=114709)

Nous pouvons maintenir que les personnels administratifs et techniques n'ont ni vocation ni compétence pour assurer ce type de mission. Le rà´le de surveillant relève d'un acte pédagogique.



Cette circulaire indique donc :
1 les surveillants sont désignés parmi le personnel enseignant de l'établissement centre d'examen
2 cet effectif peut être complété par des personnels d'un établissement voisin
3 et à  titre tout-à -fait exceptionnel par tout personnel de l'éducation nationale.



Donc en cas de recours devant le juge administratif contre l'appel qui serait fait à  un personnel non enseignant, l'administration devrait établir avoir accompli les diligences nécessaires pour avoir recherché un personnel enseignant.

Les personnels doivent pouvoir résister aux facilités de requérir à  leur concours contre leur volonté que pourraient avoir les chefs de centre pour pallier les absences de personnels enseignants pour fait de grève. Ceci implique que la possibilité de refuser de surveiller des E3C réside dans le fait de se constituer gréviste.

Le SNASUB-FSU a déposé des préavis de grève pour toute la semaine dans le cadre du mouvement contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. Les collègues peuvent donc être invités à  se mettre en grève et rejoindre les mobilisations.
Le calendrier des E3C s'étend jusqu'au 4 mars, le SNASUB-FSU va donc déposer pour chaque jour à  compter de la semaine prochaine, un préavis de grève spécifique sur les E3C pour chacun des jours concernés compris entre lundi 27 janvier et le 4 mars.
Mais le fait de se constituer gréviste n'est pas exclusif du fait de ne pas se laisser faire facilement et ainsi, il ne faut pas hésiter à  réagir :
- en indiquant que tout ordre de surveiller une épreuve soit a minima formulé par écrit par la hiérarchie en l'absence de convocation
- en demandant quelle sera la compensation de ce surcroà®t de travail...
Nous le constatons, l'organisation du baccalauréat « réforme Blanquer » retombe sur les établissements et constitue de ce fait une charge de travail supplémentaire dans les conditions d'insuffisances de dotation en personnels que nous connaissons. Le SNASUB-FSU appelle les personnels administratifs et techniques à  se joindre aux enseignants pour dénoncer une mauvaise réforme dont l'application est clairement hasardeuse.

		

mercredi 22 janvier 2020

Grève le 24 janvier contre la réforme des retraites

Les prochaines manifestations dans l'académie de Caen :

Calvados :
Caen : 14h Place Saint Pierre
Lisieux : Place François Mitterrand à  10h30
Vire : Porte-Horloge à  17h30
Toutes les infos ici : https://fsu14.fsu.fr/



Manche :
Saint-Là´ : Rassemblement à  10h30 place de la mairie
Cherbourg : rassemblement à  13h30 au carrefour des luttes, puis manifestation
Toutes les infos : https://fsu50.fsu.fr/bilan-de-la-greve-du-5-decembre/



Orne :
Alençon : manifestation, 13h, Préfecture
Toutes les infos ici : https://fsu61.fsu.fr/



Soutenez la caisse de grève des personnels de l'université : https://www.lepotsolidaire.fr/pot/59u2g4bp

Signez la pétition contre la réforme des retraites : https://lapetitionretraite.fr/index

jeudi 16 janvier 2020

jeudi 16 janvier : la BAC face aux opposants à  la réforme du Bac et à  la réforme des retraites !


suivre l'actualité du jour :

Ouest-France

Liberté Bonhomme

42 JOURS PLUS TARD : UN MOUVEMENT MAJORITAIRE ET INEDIT !

La mobilisation se poursuit les 14, 15 et 16 janvier pour le retrait du projet de réforme des retraites, entraà®nant chaque jour de nouveaux travailleur.euses, de la jeunesse,... De nombreuses initiatives se tiennent sur tout le territoire : grève, manifestations, rassemblements, piquets de grève, etc€¦ rassemblant à  nouveau plusieurs centaines de milliers de personnes.



Malgré les annonces du premier ministre et après 6 semaines d'un mouvement social inédit, dont nous nous félicitons, la population soutient toujours majoritairement la mobilisation contre ce projet absurde et injuste (60% de soutien, au baromètre Harris Interactive du 14 janvier). La communication gouvernementale visant à  nous expliquer à  nouveau que ce projet est « juste et simple » se heurte à  une opinion publique qui voit bien qu'il s'agit de nous faire travailler plus longtemps pour des pensions plus basses. Majoritaires ensemble, les organisations syndicales CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL exigent le maintien des régimes de retraite existants par répartition solidaire et intergénérationnelle, fondés sur un système par annuités.



L'intersyndicale porte des propositions pour améliorer les droits de toutes et tous dans le régime de retraite actuel. Elles s'appuient sur les cotisations sociales et les richesses créées par le travail. Il faut augmenter les salaires dans le privé et les rémunérations dans le public, mettre en Å“uvre immédiatement l'égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes. Il faut développer l'emploi stable, mettre fin à  la précarité particulièrement de la jeunesse et prendre en compte les années d'étude. Les plateformes numériques doivent être soumises à  cotisation. Nous exigeons la fin ou la compensation des exonérations patronales, la réorientation des crédits d'impà´ts aux entreprises vers le régime des retraites et l'élargissement de l'assiette de cotisations afin d'inclure tous les travailleur.euses dans le régime par répartition et d'éviter toute ouverture à  la capitalisation. Il est indispensable de préserver les réserves de tous les régimes de retraite. La lutte contre la fraude et l'évasion fiscale doit être une priorité avec l'instauration d'une contribution sociale pour la protection sociale sur les revenus du capital.



C'est pourquoi les organisations syndicales CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, MNL, UNEF, UNL et FIDL appellent à  réunir des assemblées générales pour continuer et amplifier encore la mobilisation afin d'obtenir le retrait de ce projet et l'ouverture de véritables négociations sur la base de nos propositions.



Nos organisations appellent l'ensemble du monde du travail et la jeunesse à  poursuivre et renforcer la grève y compris reconductible là  o๠les salarié.es le décident. Elles appellent à  des actions de grève, de convergences interprofessionnelles sur tout le territoire, les 22 et 23 janvier. Elles proposent d'organiser dans toutes les villes des « Retraites aux flambeaux » ou autres initiatives le jeudi 23 au soir.

Elles appellent à  faire du vendredi 24 janvier, date du conseil des ministres qui devrait examiner le projet de loi, une journée massive de grève et de manifestation interprofessionnelle.

mercredi 15 janvier 2020

Réunion d'info syndicale au rectorat de Caen : jeudi 23 janvier 2020 - 10h

mardi 14 janvier 2020

16 janvier : grève contre la réforme des retraites

Pour connaitre toutes les actions par département contre la réforme des retraites :

Calvados
https://fsu14.fsu.fr/nouvelle-journee-de-mobilisation-le-jeudi-16-et-autres-actions-de-la-semaine/

Manche
https://fsu50.fsu.fr/bilan-de-la-greve-du-5-decembre/

Orne
https://fsu61.fsu.fr/la-lutte-continue-jusquau-retrait-de-la-reforme-des-retraites/

promotions SAENES 2020

L'académie de Caen a 6 promotions en classe exceptionnelle et 10 en classe supérieure.

Arrêté du 20 décembre 2019 fixant au titre de l'année 2020 le nombre et la répartition des postes offerts aux examens professionnels pour l'avancement au grade de secrétaire administratif de classe exceptionnelle de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000039772133&dateTexte=&categorieLien=id

Arrêté du 20 décembre 2019 fixant au titre de l'année 2020 le nombre et la répartition des postes offerts aux examens professionnels pour l'avancement au grade de secrétaire administratif de classe supérieure de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000039772137&dateTexte=&categorieLien=id

vendredi 10 janvier 2020

Mouvement inter-académique 2020 (2) : message de la rectrice

TRàˆS SIGNALE

Personnels concernés :

- Adjoints administratifs de l'éducation nationale (ADJENES)

- Infirmier(e)s de l'éducation nationale (INFENES)

- Assistant(e)s social des administrations de l'État (ASSAE)

- Adjoints techniques de recherche et de formation (ATRF)

Mesdames, messieurs,



Je vous informe de la mise à  jour de la circulaire sur le mouvement inter-académique de 2020.
Ainsi, la circulaire du 4 décembre 2019 précédemment transmise est modifiée sur le point suivant :
La période de préinscription aux mouvements à  gestion déconcentrée des ADJAENES, ASSAE, INFENES et ATRF initialement prévue du jeudi 09 janvier 2020 au jeudi 06 février 2020 inclus est décalée du jeudi 20 février 2020 au jeudi 19 mars 2020.
Je vous saurais gré de bien vouloir porter cet additif à  la connaissance de tous les personnels placés sous votre autorité, y compris ceux qui seraient absents pour une période prolongée (en congé de maladie, en congé de maternité ou en congé de formation).

Je vous remercie vivement pour votre collaboration.

Mes services restent à  votre disposition pour toute information complémentaire.

Bien cordialement.

Réforme des retraites : 36 jours sans trêve, on continue ! (communiqué intersyndical)

Une nouvelle fois, la mobilisation ce 9 janvier a été exceptionnelle par son ampleur et son caractère interprofessionnel. Elle s'inscrit dans une mobilisation lancée par la grève depuis trente-six jours partout en France.



Cette situation démontre le rejet massif et croissant du projet de régime unique de retraites par points voulu par le gouvernement et refusé par la majorité de la population. La grève et les mobilisations continues depuis le 5 décembre ont contraint le gouvernement à  des reculs, et notamment à  concéder le maintien de dispositions spécifiques dans plusieurs secteurs et professions. La prétendue universalité de cette réforme n'existe donc plus.

Les organisations syndicales CFE-CGC, CGT, FO, FSU, MNL, Solidaires, UNEF, UNL réaffirment que le projet de régime unique par points conduirait inévitablement au recul des droits à  la retraite tant en termes de niveau de pension que d'à¢ge auquel les salarié-es d'aujourd'hui et de demain pourront bénéficier d'une retraite décente.

C'est pourquoi nos organisations appellent, dès demain et dans les jours qui suivent, l'ensemble du monde du travail et la jeunesse à  poursuivre et renforcer la grève, y compris reconductible là  o๠les salariés le décident, pour maintenir et augmenter le rapport de force. Elles appellent à  faire du samedi 11 janvier une journée de manifestation et de mobilisation massive de toute la population, pour obtenir le retrait de ce projet et l'ouverture de véritables négociations sur l'emploi, les salaires, les cotisations et l'amélioration du droit à  la retraite dans le cadre du système par répartition et solidaire et des régimes existants.

Les organisations syndicales CFE-CGC, CGT, FO, FSU, MNL, Solidaires, UNEF, UNL appellent le 14 janvier à  une journée de grève et de convergence interprofessionnelle localement dans tout le pays qui s'inscrit dans la continuité d'actions et d'initiatives déclinées sous toutes les formes les 15 et 16 janvier. Elles appellent à  réunir partout les assemblées générales pour mettre en débat les modalités permettant de poursuivre la mobilisation dans le cadre de la grève lancée le 5 décembre.

Elles décident de se revoir dès le samedi 11 janvier 2020 au soir.



Paris, le 9 janvier 2020