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Actualités

vendredi 27 avril 2018

RAPPROCHEMENTS CAEN - ROUEN : compte rendu de la réunion à  Vimoutiers 24.04.18

Le rà´le d'Eurogroup

Le Recteur redit que la fusion est une possibilité mais ce n'est pas forcément l'avenir. La société Eurogroup avait produit un document et l'erreur a été de mettre le logo du ministère de l'éducation nationale sur un document de travail interne à  l'académie. Aujourd'hui il n'y a plus de mission d'accompagnement des académies par Eurogroup.

L'ESPE de Rouen en attente d'un Directeur

Suite a une intervention de la FSU, le Recteur indique : il n'y a aucun problème de certification des étudiants de l'ESPE bien que le directeur élu en octobre 2017 n'ait pas été validé par le ministère. Il n'y aura pas de fusion des ESPE de Caen et Rouen. Pourtant, les étudiants et les enseignants restent inquiets : http://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/education/exasperation-a-l-ecole-des-enseignants-a-rouen-sans-directeur-depuis-six-mois-PP12846485

Rapport sur la plateforme de gestion des moyens second degré de Caen

Le recteur répond qu'il n'y a pas de rapport et qu'il n'a reçu qu'un appel téléphonique de la personne en charge de l'étude. En conséquence de quoi, il n'est pas possible de donner satisfaction à  la demande d'obtention d'un rapport inexistant. Après avoir reformulé la demande sous la formulation de la note de synthèse, et non plus d'un rapport, la secrétaire générale du rectorat de Caen répond que le document ne sera pas communiqué.

Services administratifs

Deux séminaires ont eu lieu avec Eurogroup. Le premier était le 18 janvier au cours duquel le fameux document du cabinet de conseils a été diffusé. Le 28 mars, un second séminaire constituait un bilan d'étape et clà´turait l'action d'Eurogroup. Des propositions ont été faites, sans que des décisions soient prises. En juin-juillet 2018, le bilan comparatif sera terminé. Il est prévu à  l'automne une présentation des propositions aux syndicats.

Le recteur indique qu'un rapport a été remis au ministre sur la gestion des région académiques lundi 16 avril 2018. Ce rapport n'est pas public et il indique qu'il n'en connait pas le contenu. Nous avons protesté sur le caractère confidentiel de ce rapport, ce qui nous parait illégal. Il n'a jamais été question d'expérimentation d'un recteur sur deux académies tout au long de la réunion. Le sujet semble derrière nous...

Concernant la DAFPIC, le recteur se dit favorable à  ce qu'une harmonisation indemnitaire ait lieu entre les deux sites Caen et Rouen dans un sens favorable aux personnels.

Les nouveautés
Structures mises en place pour les deux académies :
- Un Conseil pédagogique normand a été mis en place en février, sous l'autorité de Mme Boucker.
- Un groupe innovation : animé par Yannick Soubien
- Un Conseiller Technique ASH de l'académie de Rouen, nommé, va coordonner l'action pour les deux académies mais un adjoint est prévu pour Caen.
- Une équipe de laà¯cité et du fait religieux est en place : coordonnateur Franck Lelièvre IA-IPR Philosophie (Rouen) et Dominique Canterelle (Conseiller technique du recteur pour les établissements et la vie scolaire à  Rouen)
- DANE : Délégation Académique au Numérique Educatif : une répartition des tà¢ches entre le DANE de Caen et le DANE de Rouen. Actions en étroite collaboration.

SAIO
Le CSAIO de Caen reste dans ses fonctions et une CSIAO pour Rouen sera nommée à  partir du 7 mai 2018 et s'appelle Anne DE ROSARIO. Elle ne sera pas le supérieur hiérarchique du CSAIO de Caen mais est considérée par le recteur comme « chef de file » sur certains dossiers interacadémiques.

Télécharger le compte rendu

mercredi 25 avril 2018

Mouvement intra académique 2018 : ADJAENES, ATRF, SAENES, AAE

C'est parti ! Pour vous aider, faites vous épauler par les représentants du personnel, demandez leur des conseils :

Le retour des confirmations signées par l'agent et le supérieur hiérarchique est demandé pour le 26 avril 2018 délai de rigueur.

Le SNASUB-FSU met à  votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches :
- un numéro de téléphone quotidien (8h30/17h30) pour répondre à  toutes vos questions : 06.11.64.15.57

- des élus à  votre service : Ils interviennent auprès des autorités compétentes pour tenter de faire modifier les avis défavorables avant l'édition définitive des listes (alphabétiques) des candidats à  mutation avec leurs vÅ“ux et la liste des postes vacants. Ils vérifient la concordance entre le barème officiel et le dossier de chaque candidat, s'assurent que tous les éléments ont bien été pris en compte et font rectifier les erreurs éventuelles.

-Télécharger la liste des élus CAPA AAE - SAENES - ADJAENES - ATRF

- la fiche de suivi syndical (word) à  nous retourner avec toutes les pièces justificatives.

Liste des postes AAE

Liste des postes SAENES

Liste des postes ADJAENES


Circulaire académique mvt intra - C 2018-13

Annexe M8 CV 2016MA

Annexe M2b dossier de mutation sur PPr 2017MA

Les ATRF pourront participer au mouvement intra via amia. Toutes les BAP sont concernées, quel que soit le lieu d'affectation. Alors que d'autres académies mettent en place des barèmes de classement des ATRF, l'académie de Caen s'enferre dans des recrutements au profil, hors barème. Le SNASUB-FSU réclame depuis plusieurs années la mise en place d'un tel barème de mutation des ATRF, comme cela existe pour la filière administrative.


Après la CAPA, les commissaires paritaires communiquent à  tous les collègues les résultats de la commission et se tiennent à  votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

L'avis qu'ils vous envoient est officieux. Il ne devient définitif qu'après décision de l'administration. Il vous appartient d'alerter immédiatement notre organisation syndicale en cas de discordance. Il faut savoir que le mouvement n'est pas terminé au soir des CAPA. Doivent encore être examinées les demandes sur des postes qui peuvent se libérer à  la suite de promotion, de mise en disponibilité, de détachement ... Les commissaires paritaires du SNASUB-FSU de Caen militent pour que la totalité du mouvement soit examinée en CAPA.

Le SNASUB-FSU a boycotté le Comité technique spécial académique du 24 avril. Pourquoi ?

Le SNASUB-FSU participe à  un maximum d'instances dont il est membre. Vous en avez régulièrement des compte-rendu.

Mais depuis plusieurs mois, nous sommes confrontés à  un projet de rapprochement/fusion des académies de Caen et de Rouen qui crée des tensions. Ce projet fait l'objet d'une attitude de repli de la part des autorités académiques qui communiquent ce qu'elles veulent bien communiquer. Mais quand nous demandons à  avoir une copie du powerpoint sur ce rapprochement diffusés à  des chefs de division le 18 janvier, c'est silence radio. Quand nous demandons une audience sur ce powerpoint, c'est encore une fin de non-recevoir. Quand nous demandons à  avoir une copie du rapport sur l'avenir de la plateforme de gestion des moyens second degré (DPPM), c'est encore un blocage.

Il se passe à  l'évidence des manÅ“uvres dans les deux académies et au plan national. Sachez ainsi que les étudiants de Rouen inscrits à  l'ESPE ne peuvent se faire titulariser car il n'y a pas de directeur nommé par le ministre Blanquer qui bloque, sans explications (voir Actu.fr). Va-t-on vers la fusion des ESPE de Caen et de Rouen ?

Si le rapprochement des deux académies est si bénéfique pour tous, pourquoi nous tenir à  l'écart du processus en court ?

Nous manifestons donc notre désaccord avec la méthode employée et contre toute fusion des académies en boycottant ce CTSA.

mardi 24 avril 2018

Déclaration FSU devant le recteur - rapprochement des académies

Monsieur le recteur,

Vous réunissez pour la troisième fois les représentants des personnels des deux académies de Caen et de Rouen afin de nous entretenir de leur rapprochement. Fin septembre 2017, vous teniez un discours qui se voulait rassurant ; fin janvier 2018 vous donniez votre opinion sur la probable fusion des académies. Vous affirmez vous inscrire dans le dialogue social. Dans ces conditions, vous ne verrez aucun inconvénient à  répondre aux questions que la FSU se pose quant à  l'avenir des services académiques et des conditions d'exercice pour les personnels.

Avant toute chose, nous tenons à  déplorer que le 24 janvier à  Pont-Audemer vous n'ayez pas communiqué le document signé conjointement par Eurogroup et le Ministère de l'éducation nationale intitulé « Appui à  la gouvernance et au pilotage de la région académique Normandie » daté du 18 janvier mais communiqué à  des chefs de division des deux rectorats. Les représentants du personnel devraient-ils avoir un traitement inférieur aux personnels en place en matière d'information ? Nous aurions pu discuter de choses sérieuses. Par exemple, ce document interne parle « de l'académie de Normandie », d'un « modèle d'académie unifiée ». Une division du rectorat, la DEC, est considérée en « doublon » dans ses activités, mais avec qui, si ce n'est la même division à  Rouen. Concernant cette division, il est précisé qu'il faut aller vers : « une rationalisation attendue (absence d'intérêt à  maintenir deux activités au sein d'une même académie), avec des gains de marge de manÅ“uvre potentiels ». Si ce document est une aide à  la prise de décision ministérielle pour une éventuelle fusion, pourquoi a-t-elle été présentée en réunions de chefs de division ?

Lors du CTA du 4 avril dans l'académie de Caen, la FSU vous a demandé à  avoir accès au rapport ministériel sur l'avenir de la plateforme de gestion des moyens second degré. Vous avez tergiversé en renvoyant la possibilité de communication à  l'autorisation de l'auteur du rapport. Mais la libre communication d'un document administratif ne relève pas de la volonté de l'auteur du document mais d'un droit lié au code des relations entre l'administration et les usagers. Il revient donc à  un service juridique de statuer sur le caractère communicable ou non du rapport.

Nous voulons aussi évoquer une certaine forme d'hypocrisie qui consiste à  dire que la fusion n'est pas en route. Le décret du 10 décembre 2015 sur les régions académiques permet d'ores et déjà  la fusion larvée de parties de notre administration. Ainsi, la création de la DAFPIC est le produit de la fusion de deux services antérieurs : la DAFCO à  Caen et la DAFPIC à  Rouen. Le document fourni au CHS CT A de Rouen concernant le service interacadémique de l'enseignement supérieur fait état d'une dégradation des conditions de travail du chef du service et de son adjoint qui « ont vu leur charge d'activité multiplié par 1,5 en volume, sans compter l'accompagnement de conduite du changement de l'équipe au cours de la période de préparation puis d'installation du nouveau service ». Le fonctionnement de gestion des deux académies apparait périlleux et sources d'erreurs : « La complexité de la gestion liée aux deux circuits de signature et de décision, aux deux chartes graphiques à  faire appliquer aux agents et au respect des deux périmètres différents de compétence en fonction de chacune des académies. »

La presse a relaté récemment la mobilisation des étudiants de l'ESPE de Rouen sans directeur depuis des mois. Pourriez-vous nous donner la raison de ce blocage par le ministère ? Doit-on y voir une anticipation de la fusion des ESPE de Caen et de Rouen ?

La FSU reste bien évidemment opposée à  toute fusion. Les personnels vont dans le même sens, comme le confirme le référendum organisé dans les services académiques de Caen par la FSU, avec le SGEN-CFDT et SUD éducation. Le résultat de ce référendum indique que la quasi-unanimité des collègues ont bien compris les enjeux en matière d'emplois et de réduction des services publics.

Vimoutiers, le 24 avril 2018

vendredi 20 avril 2018

Reçus au recrutement sans concours ADJAENES 2018

Les 17 premiers sont sur la liste principale. Les suivants pourront éventuellement être appelés au fur et à  mesure de désistements de collègues reçus. La liste complémentaire est valable 2 ans.

1 - DIESNIS Pauline, DSDEN 50
2 - KAFARA David
3 - GOUEFFIC Hanane, RECTORAT - DEPAP
4 - CAVALIER Sophie, DSDEN 50
5 - LANDAIS Aurélie, COLLEGE MAUPASSANT
6 - ROUQUE Cécile, RECTORAT
7 - DURAND Florence, CLG LEON GAMBETTA - CARENTAN
8 - FOURNIER Sandy
9 - DUBOST Alexandra
10 - MALANDAIN Aurélie
11 - HOUSSIN Melanie, DSDEN 50
12 - GHERDI Sarra, RECTORAT - DEC
13 - DE PALO Léa, LPO LYC METIER P. S. DE LAPLACE, CAEN
14 - BACINSKY Sylvaine
15 - LEJEUNE Mélissa, CROUS
16 - YONNET Frédérique, LP LYC METIER LA ROQUELLE - COUTANCES
17 - CHAMPROUX Séverine, DSDEN 61
18 - LAMOTTE Peggy, COLLEGE MICLOT
19 - CHIEU Marina
20 - LEPLEUX Christine, LYCEE CAUMONT, BAYEUX
21 - DUBOIS Marie Pierre, LGT NAPOLEON, L'AIGLE
22 - DEPAUW Marie-Noelle, COLLEGE BUHOT, VALOGNES
23 - BLOCHA Sandrine, DSDEN 50
24 - MOUTONNET Pauline, COLLEGE DOLTO, L'AIGLE
25 - LAMOTTE-BERNARD Patricia, RECTORAT
26 - HOLLIER-LAROUSSE Anna, DSDEN 14
27 - DELOUIS Sandra, RECTORAT - DPPM
28 - MAFOUTA Jeannelle, GIP RECTORAT
29 - BRICARD Anne-Claire
30 - DUBOURG Romy
31 - BAUDRY Laurence, RECTORAT - DEC
32 - GAMBILLON Marie-Laure, DSDEN 50
33 - COSME Amandine
34 - CARCUAC Jeanne, CITE SCOLAIRE GAMBIER

Télécharger les résultats officiels

samedi 14 avril 2018

Grève le 22 mai 2018

vendredi 13 avril 2018

Quel avenir pour l'enseignement supérieur en Normandie ?


Le 4 décembre 2017, la préfète de région Normandie, le recteur et le président de la région M. Morin écrivent aux trois présidents d'université pour leur reprocher leur nouvel échec aux appels à  projets dans le cadre des investissements d'avenir (PIA3). Il leur est demandé « d'envisager les scénarios conduisant au rapprochement de vos établissements, y compris par la voie de la fusion ».

En réponse, les présidents et directeurs des six établissements membres de la ComUE (3 universités, INSA Rouen, ENSICAEN, école d'architecture de Normandie) écrivent le 18 décembre 2017 : « Nous rejetons également l'assertion que cet échec soit le fruit de notre insuffisante intégration. » Puis : « Votre courrier est donc à  la fois choquant, inexact dans son analyse et contre-productif pour atteindre l'objectif que se sont fixé les signataires. » Le message est clair : on ne se laissera pas intimider !

Enfin, dernière salve (provisoire), le président de région M. Morin écrit à  nouveau aux présidents d'université le 13 mars 2018, après les avoir rencontrés en janvier : « Sachez qu'en cas d'absence de vision partagée et assumée d'ici le mois d'avril, je me réserve la possibilité de suspendre l'octroi des subventions régionales concernées. » Cette fois, la menace est très explicite !

à€ la lecture de ces échanges, la question que l'on peut donc légitimement se poser est la suivante : qui décide réellement de l'avenir des universités en Normandie ? L'État, qui exerce la tutelle et finance (mal) la quasi-totalité de l'ensemble des missions, la communauté universitaire via ses instances délibératives et leurs présidents élus, €¦ ou le président de la Région qui semble se croire propriétaire des universités implantées sur son territoire ?

Les présidents d'université cèderont-ils au chantage exercé par la Région et si oui, en vertu de quel mandat ? Il convient en effet de rappeler qu'à  ce jour, l'hypothèse d'un nouveau type de regroupement entre les établissements n'a fait l'objet d'aucune délibération de CA d'aucun établissement, ni même de la ComUE.

Télécharger le tract SNASUB-FSU/SNESUP-FSU

19 avril 2018 : grève, manifestation, rassemblement, AG des personnels

APPEL DE L'INTER SYNDICALE DES PERSONNELS DES CIO (SNES-FSU, SGEN-CFDT, SNASUB-FSU, FO)

Les personnels des CIO, Psy EN, DCIO et administratifs et ceux de la DRONISEP, du SAIO, syndiqués et non syndiqués, réunis en assemblée générale le mercredi 11 avril au CIO de CAEN ont pris connaissance, d'une part du projet de loi sur la formation professionnelle, qui acte le transfert des DRONISEP aux régions ;

et d'autre part de la décision ministérielle de fermeture des CIO, annonce synonyme d'un vaste plan de fermetures de 390 services publics à  l'échelle nationale. Ils dénoncent l'absence totale de dialogue social de la part de leur ministère sur le dossier orientation, preuve supplémentaire du peu de considération que ce gouvernement porte aux organisations syndicales, et aux élus des personnels. Ils s'opposent à  une régionalisation des DRONISEP, qui aboutirait au démantèlement de l'ONISEP, et donc à  une forme de privatisation de l'information, et qui mettrait fin à  la neutralité de l'information, et à  son égal accès sur tout le territoire. Ils refusent la fermeture des CIO, service public gratuit d'orientation de l'Éducation Nationale, au bénéfice de l'accueil des publics scolaires (du public ou du privé) et non scolaires (des élèves allophones nouvellement arrivés, des décrocheurs, des étudiants, des personnes en reconversion...) Ils appellent l'ensemble des collègues des CIO de l'académie et de la DRONISEP à  participer nombreux à  la mobilisation du JEUDI 19 AVRIL :

- 10h30 MANIFESTATION A CAEN, départ DEVANT LA GARE
- 14h RASSEMBLEMENT DEVANT LE RECTORAT
- 14h30 : AG à  l'amphithéà¢tre du rectorat

Nous demandons une audience le même jour auprès des autorités académiques

Télécharger le tract pour le 19 avril 2018

jeudi 12 avril 2018

La lutte s'organise dans l'académie de Caen



Très bonne participation à  l'AG des personnels des CIO et de la DRONISEP, puisque 80 personnes sont venues y assister. Plusieurs décisions prises dont la participation à  la grève le 19 avril, à  la manif et à  un rassemblement à  13h30 devant le rectorat.

DEFENDONS LE SERVICE PUBLIC, NOS EMPLOIS, NOS MISSIONS !

Voir le reportage de France 3

Lire l'article sur le site de France Bleue

Un écho de Ouest-France

DES INFOS DE PARTOUT DE LA FRANCE ICI

Revue de presse :

http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/vers-un-grand-chamboule-tout-du-service-public-de-l-orientation.html

Vers un grand chamboule-tout du service public d'orientation
Erwin Canard Publié le 11.04.2018 à  17H28

Une réforme des antennes régionales de l'ONISEP et des CIO est en préparation // © Stephane AUDRAS/REA

Le gouvernement prévoit de transférer aux régions les délégations régionales de l'Onisep et d'affecter les psychologues de l'Éducation nationale dans les collèges et les lycées. Ce qui viderait les CIO de leur substance. Des projets qui suscitent l'inquiétude des acteurs de l'orientation. Ils y voient la fin d'une information nationale sur l'orientation et une place accrue laissée au privé.

C'est à  tout le moins un changement de paradigme, mais peut-être bien une révolution. Le service public d'orientation s'apprête à  prendre un virage inédit, bien que dans les tuyaux depuis longtemps : celui de la régionalisation. Deux réformes tendraient à  aller dans cette direction, avec une application pour la rentrée 2019.

Le 6 avril 2018, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a présenté le projet de loi "pour la liberté de choisir son avenir professionnel", qui doit passer en Conseil des ministres le 27 avril. Il précise, dans son article 10, que "les missions exercées par les délégations régionales de l'Office national d'information sur les enseignements et les professions (DRONISEP) €¦ sont transférées aux régions". Les DRONISEP sont actuellement des organismes administratifs rattachés aux rectorats, chargés notamment de récolter l'information sur les formations et professions de leur territoire. Ces informations sont remontées à  l'ONISEP, qui fabrique alors une base de données nationale. Cette base permet ensuite de produire des documents envoyés aux élèves, aux parents, aux établissements. Le projet de loi prévoit donc de confier aux régions les antennes régionales de l'ONISEP (qui, lui, resterait sous tutelle des ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur). "L'objectif est de clarifier et recentrer les positions de chacun, au service des élèves, en fonction de son périmètre", explique le ministère.

Une information régionale plus que nationale€¯?
"L'information serait désormais propre à  chaque région. Il y a un risque de créer des inégalités : la production des données se ferait au niveau de chaque région selon des critères, des objectifs et des principes propres à  chacune", s'inquiète Bernard Desclaux, ancien directeur de CIO et blogueur EducPros. Le projet de réforme a entraà®né une levée de boucliers des syndicats, comme le Sgen-CFDT ou FO, et d'acteurs concernés, qui revendiquent une information nationale sur l'orientation et la formation. "Le risque est que les régions mettent en avant les formations en fonction des besoins locaux et valorisent certains types de formations aux dépens d'autres", s'inquiète Marie-Agnès Monnier, psychologue de l'Éducation nationale (psy-EN) et responsable du collectif des psy-EN au Snes-FSU. Serait-ce la fin d'une information nationale€¯? "C'est un point de vigilance", assure le ministère. Une mission a d'ailleurs été confiée à  Pascal Charvet, ancien directeur de l'ONISEP, autour de "la complémentarité entre les régions, l'État et les différents organismes", selon le ministère, devant aboutir à  une convention cadre entre l'État et les Régions, et dont les conclusions devraient être rendues fin 2018.

En outre, si la région est responsable de l'information dans les établissements, alors, prévoit Bernard Desclaux, "elle décide de qui intervient, et là  la liste est très ouverte. Elle n'a pas les moyens elle-même de réaliser ces opérations et fera donc appel à  des partenaires et des prestataires€¦" "Elles risquent alors de laisser le privé faire ce travail€¦", complète Marie-Agnès Monnier. "Finalement, c'est une vieille affaire : est-ce que l'on continue à  fabriquer une information nationale publique ou est-ce qu'on laisse faire le privé, ce qui pourrait être la conséquence finale de tout cela€¯?", demande Bernard Desclaux.

L'association des délégués régionaux de l'ONISEP s'inquiète également des conséquences de cette réforme. "On comprend mal comment le fait de séparer l'ONISEP de ses délégations régionales ne va pas aboutir à  affaiblir l'ensemble. C'est un peu comme si on séparait le tronc d'un arbre de ses 17 branches €“ les délégations régionales €“ et que l'on replantait les branches en espérant qu'elles repoussent", écrivent-ils dans un communiqué. Autre conséquence : les quelque 300 personnels des DRONISEP changeraient d'employeurs et deviendraient fonctionnaires territoriaux. Ils bénéficieraient toutefois d'un droit d'option de deux ans leur permettant de pouvoir rester fonctionnaires d'État.

La fin programmée des CIO€¯?

L'autre pan de la réforme de l'orientation qui serait en cours concerne les psy-EN et les CIO (centres d'information et d'orientation). Il y a près de 400 CIO en France, au sein desquels travaillent environ 3.700 psy-EN. Ces derniers, selon le décret en vigueur, sont actuellement affectés à  un CIO, mais partagent leur temps entre celui-ci et un, deux ou trois établissements scolaires. Le ministère prévoit en effet d'affecter désormais les psy-EN directement aux établissements, ce qui pourrait avoir pour conséquence la fermeture des CIO. Depuis la fin du mois de mars, les organisations syndicales sont reçues au ministère de l'Éducation nationale, notamment par la conseillère sociale, Isabelle Bourhis. "Cela fait très longtemps que l'idée de fermer les CIO et de rattacher les personnels aux établissements est là ", souligne Bernard Desclaux. Un projet qui ne figure pas dans le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel.

On est dans une folie : tout un tas de personnes n'auraient plus d'interlocuteurs. (B. Desclaux)

Quid des missions des CIO€¯?

Les psy-EN ne seraient alors plus qu'uniquement en collèges ou lycées, au sein desquels "ils sont déjà  à  75 % de leur temps, précise le ministère. Il s'agit de renforcer leur présence dans les établissements, pour mieux accompagner les élèves". Conséquence, si les CIO ferment, leurs missions seraient abandonnées. "Les CIO constituent un réseau de proximité apprécié des usagers", assure Claire Krepper, du SE-Unsa. "C'est un lieu neutre qui permet à  certaines familles qui ne souhaitent pas se rendre dans les établissements d'avoir accès à  du conseil et de l'information. On reçoit aussi énormément d'élèves du privé puisqu'il n'y a pas de psy-EN dans ces établissements, et les familles n'ont pas toujours la possibilité de payer des services privés", ajoute Marie-Agnès Monnier.

Les CIO accueillent également €“ y compris hors temps scolaire €“ des décrocheurs, des étudiants, des parents, des jeunes demandeurs d'emploi, en somme, tous les publics non scolarisés dans les établissements scolaires. "En aoà»t, nous recevons tous les jours des jeunes non affectés ou des élèves néo-arrivants", poursuit la syndicaliste. Et de se demander : "Qui prendra en charge toutes ces personnes€¯?" "On est dans une folie : tout un tas de personnes n'auraient plus d'interlocuteurs", alerte Bernard Desclaux.

Les inquiétudes ne s'arrêtent pas là , car les missions des psy-EN dans les CIO vont au-delà  de l'accueil et du conseil du public. "C'est un lieu de travail collectif, d'échanges. Puis, il y a toute une partie de suivi des politiques d'orientation, de mise en commun des directives nationales et académiques qui ne sera plus effectuée", explique Claire Krepper. De l'avis des syndicats, les situations pourraient différer selon les régions et "certaines régions pourraient garder des CIO à  certains endroits, à  d'autres non€¦ Cela risque de porter atteinte à  l'égalité de traitement de l'information à  l'orientation des jeunes sur tout le territoire", estime Marie-Agnès Monnier. Un paradoxe au moment o๠l'on préconise d'être davantage mobile.

lundi 9 avril 2018

Promotions 2018 par liste d'aptitude

Nombre de postes offerts sur la liste d'aptitude Attachés (AAE) : 3 (4 en 2017)

Nombre de postes offerts sur la liste d'aptitude SAENES : 4 (7 en 2017)

vendredi 6 avril 2018

HEURE D'INFO SYNDICALE SNES/SNASUB/SGEN-CFDT : les CIO ET la DRONISEP dans la ligne de mire du gouvernement

CONTRE LE DEMANTELEMENT DE L'EDUCATION NATIONALE

mercredi 11 avril 2018 de 14h00 à  17h00 au CIO de Caen, rue Chanoine Xavier de Saint-Pol à  Caen.

Cette réunion s'adresse à  tous les personnels des CIO de l'académie de Caen, de la DRONISEP et du SAIO de Caen.

Le nombre actuel de postes en CIO des ADJAENES et SAENES est de 20 (2 SAENES et 18 ADJAENES). Il faut ajouter un poste d'ATRF

Le nombre de postes actuels à  l'ONISEP est de 3 (1 SAENES + 2 ADJAENES).

Conclusion : 20 emplois ADJAENES, 3 emplois SAENES et 1 poste ATRF sont sur la sellette !

PETITION CONTRE LA FERMETURE DES CIO :


le Ministère a annoncé la fermeture des 390 CIO de France : c'est la mort d'un service public.

Lieu d'accueil, d'écoute et de conseil en orientation, neutre et gratuit pour tout public.

Si les CIO disparaissent, qui s'occupera des non scolarisés demandant un retour en formation, des décrocheurs, des étudiants, des adultes, des personnes en situation de handicap cherchant des informations sur leur scolarité, des jeunes migrants, des scolaires ne bénéficiant pas des services des psy En dans leurs établissements (privés, agricoles...)?

NON à  la fermeture des CIO!

Merci pour votre soutien.

Signer la pétition en ligne

Application de la nouvelle politique indemnitaire aux ITRF (établissements scolaires et services académiques)

Télécharger le document du SNASUB-FSU sur le RIFSEEP aux ITRF

ATTENTION : mise à  jour le 4 avril 2018 pour le personnel au rectorat (surtout DSI)

Défense des académies : RASSEMBLEMENT CONTRE LA FUSION DES ACADEMIES : mercredi 4 avril 2018

LA PRESSE EN PARLE : (cliquer sur chaque image pour consulter les articles en ligne)




se rendre à  2mn 50 pour voir le reportage de France 3

Résultats du référendum sur la fusion des académies

Déclaration des organisations syndicales SNASUB-FSU/ SGEN-CFDT/SUD éducation

CONCLUSION DU REFERENDUM SUR LA FUSION DES ACADEMIES

227 personnes ont participé au référendum. 217 ont voté contre toute fusion des académies de Caen et de Rouen, 8 personnes pour la fusion et 2 abstentions ou nul. 95,6% des participants se déclarent donc totalement opposés à  la fusion.

La participation a oscillé entre 40% et 60 % selon les services : 40% au rectorat, 59% dans la DSDEN de la Manche et dans celle du Calvados ; 60% dans celle de l'Orne. L'opposition à  la fusion est acquise dans toutes les DSDEN. Au rectorat, les conditions du référendum ont été plus difficiles du fait de l'éparpillement des collègues. Sur l'ensemble des personnels au rectorat, il n'y a qu'un seul votant favorable à  la fusion, sur 118 votants.

Ces résultats sont extrêmement encourageants. Ils signifient que les personnels ne sont pas dupes des propos rassurants, qu'ils ont conscience des enjeux et ont décidé de prendre position alors que les annonces ministérielles ne sont pas encore faites sur une éventuelle fusion.

L'intersyndicale va envoyer ces résultats au ministère et va demander une audience au ministre de l'éducation nationale pour défendre notre académie, nos services et nos missions.

Compte rendu du comité technique académique du 4 avril 2018

Compte rendu du SNASUB-FSU. Au sommaire :

page 2:déclaration FSU/CFDT/SUD devant le recteur
page 3 : avant le CTA, la mobilisation des personnels + résultats du référendum
page 4 : Préparation de la rentrée 2018 : les personnels de laboratoire et administratifs ; actualisation de la liste des établissements susceptibles d'entrer dans les critères de répartition des postes d'AAE et SAENES « gestion matérielle » ; Carte cible : Postes de fondé de pouvoir dans les agences comptables - catégories A ; Carte cible Postes dans les EPLE - catégorie B
Page 5 : actualisation de la politique indemnitaire aux ITRF des services académiques.

Télécharger le compte rendu du SNASUB-FSU

Documents communiqués en séance :
- Réponses sur le suivi post-médical pour les agents exposés à  une substance cancérigène, mutagène ou toxique.
- moyens délégués aux EPLE mutualisteurs paye - Rentrée 2017

Documents communiqués avant le CTA :
- barème administratifs en EPLE 2018
- barème labos en EPLE 2018

jeudi 5 avril 2018

Défense des IUT

Un mouvement s'est fait dans les 3 IUT Bas-Normands depuis le 13 mars, o๠des délégations des trois IUT se sont rencontrés. Nous étions une centaine de personnes en tout, avec aussi 2 étudiants de TC Caen qui sont venus à  la fin de réunion nous rejoindre dans l'amphi.

Une lettre ouverte d'un chef de département de l'IUT d'Alençon a été diffusé à  ses étudiants expliquant le mouvement et sa future démission.

Les étudiants des 3 IUT ont aussi créé une page Facebook.

Signez la pétition "Pour préserver l'autonomie des IUT de Caen, Cherbourg et Alençon !"

(23/03) 14actu : https://actu.fr/societe/mal-etre-iut-normandie-ultimatum-lance-president-universite-caen_16051543.html

(23/03) Tendance Ouest: https://www.tendanceouest.com/actualite-268477-iut-19-chefs-de-departement-demissionnent-en-normandie.html

(23/03) Ouest France (pour abonnés) : https://www.ouest-france.fr/normandie/normandie-rafale-de-demissions-dans-les-iut-5640988

(25/03) Tendance Ouest : https://www.tendanceouest.com/actualite-268643-demissions-dans-les-iut-bas-normands-les-chefs-de-departements-et-les-etudiants-s-expriment.html

Défense de l'ONISEP !

Fin mars, le gouvernement a proposé un avant-projet de Loi qui prévoit le transfert de l'information sur les métiers et les formations aux régions.

L'avant projet de loi "pour la liberté de choisir son avenir professionnel" va impacter le code du travail et le code l'éducation. En particulier, il est prévu le démantèlement de l'Onisep et de ses délégations régionales, puisque "les missions exercées par les délégations régionales de l'office en matière de diffusion de la documentation, d'élaboration des publications à  portée régionale relatives à  l'orientation scolaire et professionnelle des élèves et des étudiants sont transférées aux régions". De même, il est prévu, par décret, de fermer les CIO.

Extraits d'un tract diffusé auprès des personnels :

Si cette mission est confiée aux régions :

–º L'information donnée aux élèves et aux étudiants se limitera aux frontières de la région. Un non-sens, à  l'heure o๠les parcours de formation se réalisent à  l'échelle nationale et internationale.



–º L'information risque de ne plus être nationale : les régions auront tendance à  valoriser les formations locales, correspondant aux besoins économiques du moment.



–º Enfin, l'information sera très inégale d'une région à  l'autre. En fonction de leurs moyens, les régions ne pourront pas toutes proposer des outils d'information performants sur les formations et les métiers.



Cela provoquera une rupture d'égalité d'accès à  l'information pour l'orientation sur le territoire, une dégradation importante du service rendu aux élèves et à  leurs familles tout en encourageant la privatisation de l'information à  l'orientation devenue un véritable marché pour les coachs scolaires qui font payer leurs conseils aux familles.



En transférant les délégations régionales de l'Onisep (Dronisep) aux régions, le gouvernement démantèle l'Onisep.

Privé de son réseau, l'Onisep ne pourra plus collecter les données nécessaires, alimenter sa base de données et diffuser une information exhaustive, fiable, de qualité, actualisée en permanence et disponible pour tous. L'Office sera ainsi condamné.

Les élèves et leurs parents ne pourront plus bénéficier de l'expertise de l'Onisep qui s'est toujours adapté pour répondre à  la demande des publics via ses guides diffusés gratuitement ou via son site web.



C'est pourquoi,



–ºNous dénonçons la régionalisation des services publics d'orientation.



–ºNous défendons le maintien du service public national de l'orientation et d'information sur les métiers et les formations dans l'Education nationale.



–ºNous exigeons de pouvoir continuer d'informer dans tous les territoires, y compris suburbains et ruraux, au plus près de tous, dans l'intérêt général.

une pétition en ligne pour la défense de l'ONISEP : https://chn.ge/2H5VSti