CAPA enseignants LP, lundi 25 février 2019

(...) A la rentrée 2017, le ministre et notre recteur ont annoncé une soi-disant « expérimentation » menant en réalité à  la fusion des deux académies de Caen et de Rouen. Le recteur de Caen a donc assumé les fonctions du recteur de Rouen, dont le poste était vacant depuis plusieurs mois. Très vite, il a été décrété que cette expérimentation était une réussite et le gouvernement a annoncé à  l'été dernier la généralisation du processus à  la France entière. Contre toute attente, le ministre vient de décréter maintenant, après avoir écouté les acteurs de terrain, que c'était une mauvaise idée €¦ sauf pour la Normandie ! Nous sommes pourtant les mieux placés pour confirmer au ministre qu'un processus de fusion pose bien plus de problèmes qu'il n'apporte de bénéfices !

Le risque de souffrance au travail devient de plus en plus fort. Les tensions sont palpables dans les bureaux devant les incertitudes qui s'accumulent. Et les suppressions de postes qui sont annoncées chaque année n'aident en aucune manière à  la sérénité !

Alors que partout en France, des personnels des rectorats jusqu'au ministre, tous trouvent que ces fusions de rectorat ne sont pas judicieuses, pourquoi la continuer en Normandie ? A quoi sert-il de continuer à  expérimenter si personne n'est prêt à  suivre l'exemple ?

La FSU demande donc au ministre de ne pas traiter la Normandie différemment du reste du territoire. Nous attendons la nomination d'un nouveau recteur à  Rouen et le retour à  deux rectorats bien distincts. Il est raisonnable maintenant de regarder la réalité en face et d'en tirer les conséquences. Dans l'intérêt de la santé des personnels. Dans l'intérêt des usagers. Dans l'intérêt du service public. (...)

CHSCTSD de l'Orne, mardi 26 février 2019

(...) A la rentrée 2017, le ministre et notre recteur ont annoncé une soi-disant « expérimentation » menant en réalité à  la fusion des deux académies de Caen et de Rouen. Le recteur de Caen a donc assumé les fonctions du recteur de Rouen, dont le poste était vacant depuis plusieurs mois. Très vite, il a été décrété que cette expérimentation était une réussite et le gouvernement a annoncé à  l'été dernier la généralisation du processus à  la France entière. Contre toute attente, le ministre vient de décréter maintenant, après avoir écouté les acteurs de terrain, que c'était une mauvaise idée €¦ sauf pour la Normandie ! Nous sommes pourtant les mieux placés pour confirmer au ministre qu'un processus de fusion pose bien plus de problèmes qu'il n'apporte de bénéfices !

Le risque de souffrance au travail devient de plus en plus fort. Les tensions sont palpables dans les bureaux devant les incertitudes qui s'accumulent. Et les suppressions de postes qui sont annoncées chaque année n'aident en aucune manière à  la sérénité !
Alors que partout en France, des personnels des rectorats jusqu'au ministre, tous trouvent que ces fusions de rectorat ne sont pas judicieuses, pourquoi la continuer en Normandie ? A quoi sert-il de continuer à  expérimenter si personne n'est prêt à  suivre l'exemple ?
La FSU demande donc au ministre de ne pas traiter la Normandie différemment du reste du territoire. Nous attendons la nomination d'un nouveau recteur à  Rouen et le retour à  deux rectorats bien distincts. Il est raisonnable maintenant de regarder la réalité en face et d'en tirer les conséquences. Dans l'intérêt de la santé des personnels. Dans l'intérêt des usagers. Dans l'intérêt du service public. (...)